
« Pourquoi le destin s’est-il amusé à faire de moi, fille de simples commerçants du Kivu, une activiste internationale, habituée des aéroports, des hôtels et des enceintes prestigieuses de la planète ? Pourquoi alors que j’aspire juste à rester tranquillement chez moi, à Goma, avec les miens ? Je ne comprends pas ce qui m’est tombé dessus », se demande Justine Masika Bihamba, autrice du livre Femme debout face à la guerre, écrit avec Pierre-Yves Ginet et Louis Guinamard, préfacé par Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes et publié aux éditions de l’aube dans la collection Monde en cours en mars 2024.
Crédit photo BELDEN KANAKAKE
- Une femme hors (des) norme(s)
- Le début de l’engagement
- Le contexte politique
- Et les femmes dans ce conflit ?
- La naissance de la Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles (SFVS)
- La République démocratique du Congo « capitale mondiale du viol »
- L’action de la Synergie et la Maison des femmes de Bulengo
- Les minerais du sang
- D’autres difficultés…
- Quelques références
Une femme
hors (des) norme(s)
Justine Bihamba est née en 1965 à Butembo, située dans le Nord-Kivu en République démocratique de Congo (RDC). Masika associé à son prénom signifie qu’elle est la fille aînée. Elle a huit frères et sœurs. Ses parents sont commerçants. Ils habitent l’une des seules maisons en dur du quartier de Marengo. Ils ont leur propre réserve d’eau avec une douche et des toilettes à l’intérieur. Ils ne font pas de distinction entre leurs filles et leurs garçons en matière d’éducation, ce qui est rare à l’époque. A 17 ans, elle part s’installer avec son compagnon âgé de 11 ans de plus qu’elle. Il est catholique, elle est protestante. Elle est Nandée, lui est de la tribu Hundé. Elle abandonne ses études contre l’avis de ses parents qui s’opposent au mariage. Elle donne naissance à deux filles. Elle est mère au foyer. Le couple ne partage rien et finit par se séparer, contrevenant aux normes sociales. Elle est âgée de 24 ans et dépend entièrement de son compagnon.
Après avoir suivi en autodidacte un programme de comptabilité, elle décroche un emploi de secrétaire comptable et, par ailleurs, suit des cours du soir à l’université afin de devenir travailleuse sociale. Avec son salaire de 60 euros, cette femme célibataire avec deux enfants se fait construire une maison « en matériaux durables » sur sa propre parcelle de terre, ce qui est loin d’être commun. Elle a deux fils d’un homme avec lequel elle ne vivra jamais.
Le début de l’engagement
En décembre 1990, elle rejoint l’Uwaki, l’Union des femmes des femmes paysannes, en tant que secrétaire comptable. Le cœur de l’action est l’émancipation socio-économique. L’objectif principal d’Uwaki est de sensibiliser les femmes rurales à leurs droits. Cet objectif rencontre deux obstacles. Le premier est de pouvoir réunir ces femmes. Pour ce faire, elles organisent des séances d’alphabétisation, sous couvert du travail de l’Union sur la souveraineté alimentaire afin d’avoir l’aval des hommes du village. C’est à cette condition que Justine Bihamba et sa collègue peuvent leur parler de leurs droits. Le second est la violence omniprésente dans les familles due au patriarcat. Il y a de nombreux exemples de « réussite économique » à la suite des ateliers. Certaines femmes sont devenues de véritables exploitantes agricoles. Cette expérience au sein d’Uwaki a permis à Justine Bihamba de se bâtir un réseau.
Le contexte politique
Durant l’enfance et l’adolescence de Justine Bihamba, « Une sécurité absolue régnait à Goma et sur tout le territoire du Kivu. » Tout bascule en avril 1994, date du génocide au Rwanda des Tutsis par les Hutus faisant plus d’un million de morts. Ce drame a lieu tout près de chez elle. Du jour au lendemain, plus d’un million de Hutus se pressent au Kivu parmi lesquels des génocidaires en grand nombre. Les réfugiés ne sont pas contrôlés par l’armée française. Justine Masika Bihamba, en tant que travailleuse sociale distribue des vivres et sensibilise les populations aux règles d’hygiène, les épidémies faisant rage dans les camps. Le mois de juillet 1994 voit les exactions s’accroître. « Les femmes partent travailler aux champs terrifiées à l’idée de croiser des groupes de Rwandais armés jusqu’aux dents. »
En septembre 1996, Laurent-Désiré Kabila fonde l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) avec d’autres factieux. Les troupes armées de cette alliance appuyée par le nouveau gouvernement rwandais affluent dans les camps de réfugiés, tuant 190 000 réfugiés hutus. En 1997, l’ensemble de la région se trouve sous la mainmise de l’AFDL. Mobutu est renversé par Kabila qui devient le président de la RDC, nouveau nom du Zaïre. Des groupuscules apparaissent sur tout le territoire auxquels s’ajoutent les Maï-Maï. Les enfants-soldats émergent. Kabila souhaite s’affranchir des Rwandais qui l’avaient aidé, ce qui aboutit à une tentative de le destituer. Ce coup d’État échoue en partie grâce à l’Angola et le Zimbabwe mais réussit à l’Est. « À un moment, nous totalisons quatre présidents régnant sur quatre pays-régions. Tous Congolais. La situation est ubuesque, mais elle perdure plusieurs années, nos territoires restant sans communication ou presque avec Kinshasa. »
En 2001, Joseph Kabila succède à son père Laurent-Désiré Kabila, assassiné. La RDC ratifie le statut de Rome et le pays devient un État membre de la Cour pénale internationale. S’ouvre un « dialogue intercongolais », réunissant à Sun City, en Afrique du Sud, toutes les coalitions factieuses et tous les protagonistes du conflit. Justine Bahimba, enceinte de son quatrième enfant, participe activement aux préparatifs de cet évènement. « À la suite de ce sommet, le pays est à nouveau unifié, avec à sa tête un gouvernement de transition. Joseph Kabila demeure président par intérim, mais partage le pouvoir avec quatre vice-présidents, dont deux anciens dirigeants rebelles des régions qui avaient fait sécession. » Jean-Pierre Bemba est nommé Premier ministre. Mais, peu après le sommet de Sun City, les combats entre milices rivales reprennent de plus belle.
En 2005, des élections sont prévues mais décalées de plus d’un an. Entre Kabila et Bemba, la lutte fait rage. Bemba ne réussit pas à prendre le pouvoir. A l’Est, les affrontements sont journaliers. « Le général rebelle tutsi Laurent Nkunda, soutenu par le Rwanda, rassemble alors une véritable armée et réplique. » En 2007, l’armée régulière congolaise essaie d’incorporer les rebelles. C’est un échec.
En 2008, les villes stratégiques du Nord-Kivu sont prises par Nkunda. L’armée congolaise se disloque. « A peu près à la même époque, un rapport publié par l’International Rescue Committee fait déjà état de 5,4 millions de personnes mortes depuis 1998 du fait des conflits en RDC. »
Bosco Ntaganda, chef d’état-major militaire de Laurent Nkunda le renverse début 2009. Il est promu général en dépit de son lourd passé. Les états-majors rwandais et congolais déclenchent de concert une opération visant les milices hutues entraînant ainsi d’importants déplacements de populations.
Trois ans plus tard, des rebelles tutsis du CNDP créent le Mouvement du 23 mars (M23), prétextant que l’accord de paix n’a pas été respecté. « Une génération entière de jeunes gens n’a connu que la guerre, les massacres, les alliances faites et défaites, les cessez-le-feu et traités de paix foulés aux pieds, au point que l’espoir ne semble même plus permis. » Depuis 2019, Félix Tshisekedi a succédé à Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo.
Et les femmes dans ce conflit ?
A la fin des années 1990, les groupements locaux relatent dans leur rapport mensuel les problèmes de violences sexuelles émergeant de tout le territoire. « Leur nombre devient rapidement invraisemblable dans les zones rurales. » Précisons que le phénomène existait déjà. Le rapt, une autre sorte de viol, faisait même partie de la culture présente dans certaines régions. A la différence que les violeurs étaient durement punis.
Avec l’arrivée des réfugiés du Rwanda en 1994, on assiste à une explosion des violences sexuelles. Sans formation aucune, Justine Bihamba et Germaine Cirhirigi Zirirana enquêtent auprès des femmes victimes de viol. « Les femmes impliquées dans les réseaux associatifs sont mobilisées pour venir en aide aux victimes rapatriées sur Goma ». Jugée spécialiste des violences sexuelles, Justine Bihamba est approchée par les équipes de Human Rights Watch en 2001. L’ONG veut analyser la situation au Kivu. Alison des Forges lui propose de prendre part à cette étude, étant donné les nombreuses victimes qu’elle a rencontrées dans le cadre de son travail à Uwaki.
Par ailleurs, le Pole Institute souhaite faire paraître une enquête sur les violences sexuelles commises envers les femmes dans les camps d’urgence. Justine Bihamba réussit à être envoyée sur le terrain. 35 organisations participent à la collecte expresse d’informations au Nord Kivu. Le rapport est publié en octobre 2002.
Ces deux écrits sur le viol utilisé comme arme de guerre en RDC se sont révélés essentiels pour la suite.
La naissance de la Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles (SFVS)
« Depuis 2003, nous avons réussi à prendre en charge et sauver plus de 18000 femmes ».
« Ma plus grande fierté vient des victimes elles-mêmes, de leur implication dans la vie quotidienne de notre organisation : nous l’avons bâtie pour elles, mais de plus en plus, la Synergie, ce sont elles ! »
Un épisode marque un tournant. Une femme violée est admise à l’hôpital de Goma. Les médecins refusent de l’examiner, car elle ne peut pas payer. Aucune solution de financement n’est trouvée. La femme décède peu après. Justine Bihamba, forte du rapport du Pole Institute, envoie un mail sous forme de SOS à des membres d’organisations internationales. Son appel est entendu par Jean Mutemba, responsable de la coopération suisse pour les Grands Lacs située au Burundi . Il propose de venir à Goma en présence des 35 organisations signataires du rapport.
Les personnes présentent leurs différents domaines d’action qui sont les suivants :
– prise en charge médicale ;
– accompagnement psychosocial ;
– recherche – action socio-économique ;
– accompagnement juridique et judiciaire de victimes.
Ces échanges permettent de constater que la partie sensibilisation est peu prise en compte. Les populations, les dirigeants et les institutions doivent être davantage inclus dans la démarche. Il faut une cohérence pour stabiliser le tout. « Conjuguer nos efforts est indispensable. C’est de la mosaïque de nos compétences, complémentaires et indissociables les unes des autres, que pourra émerger une solution solide. »
Jean Mutemba intitule cette mosaïque La Synergie des femmes pour les victimes des violences sexuelles (SFVS).
Quatre commissions concernant chacun des domaines d’expertise sont mises en place, ainsi qu’une action transversale pour la sensibilisation.
Trois objectifs principaux sont définis :
– conscientiser les communautés sur le fléau des violences sexuelles faites aux femmes et aux filles ;
– assurer une prise en charge globale des victimes de violences sexuelles ;
– obtenir justice et réparation pour ces victimes.
Justine Bihamba, après un refus et moultes hésitations, accepte de devenir coordinatrice de la Synergie. Priorité est donnée à la sensibilisation des populations. Le chantier colossal reste la justice. Deux ans après la création du collectif, la Synergie travaille à un projet de loi complet sur la prise en charge juridique des violences sexuelles. Il est toujours en vigueur aujourd’hui, même vidé de l’essentiel de sa substance par les parlementaires et le gouvernement.
La structure accueille les premières victimes qui arrivent des campagnes pour trouver de l’aide à Goma. Dès l’origine, l’équipe voulait que les victimes puissent un jour prendre le relais, continuer le travail sans elle au sein de Synergie. Par ailleurs, celles qui suivent une formation ou qui s’enrichissent d’une expérience de terrain partagent leurs nouvelles connaissances.
La République démocratique du Congo « capitale mondiale du viol »
En 2008, l’ONU estimait que 200 000 viols avaient été commis entre 1996 et 2006, conséquence directe du conflit armé. Une autre étude, publiée en 2011 dans l’American Journal of Public Health, parle de 1,8 millions de victimes. Bien entendu, ce conflit n’est pas le seul coupable. « Dans notre région, les femmes ont toujours été des citoyennes de seconde classe. Nos coutumes ancestrales, certains préceptes enseignés par des religieux et notre droit national subordonnent les femmes aux hommes, dans tous les domaines de la vie, dès le plus jeune âge. » précise Justine Bihamba. Dans ce contexte patriarcal, concernant les viols, le Congo ne fait pas exception. Mais depuis la fin des années 1990, le nombre d’atrocités perpétrées par des hommes en armes, officiels ou rebelles, s’accroit sans commune mesure.
Dans l’armée nationale, le viol est vu comme une forme de salaire, la solde n’étant pas versée systématiquement. « Mais au-delà, le viol est utilisé chez nous en tant qu’arme de guerre. Une arme employée à très grande échelle, de façon systématique, encouragée par les chefs combattants. »
A la question : « Pourquoi vos combattants violent-ils les femmes ? Pourquoi détruisent-ils leurs mamans ? » La réponse du représentant mandaté par le CNDP (Congrès national pour la défense du peuple) a été claire. « Aujourd’hui, la position de force que nous occupons face au gouvernement, c’est grâce au viol. Nous sommes devenus très puissants par rapport à eux. Nous avons humilié leurs femmes et leurs mamans. Nous sommes devenus très puissants par rapport à eux, nous avons pris le pouvoir sur eux. C’est grâce à ça que le gouvernement a dû négocier avec nous. »
Hormis le viol, l’autre péril encouru par les femmes du Kivu est l’esclavage sexuel. Une des autres conséquences spécifiques à ce conflit est d’ordre médical : la prolifération des fistules obstétricales traumatiques causées par la brutalité des viols.
L’action de la Synergie et
la Maison des femmes de Bulengo
La Maison des femmes à Bulengo, construite avec l’aide de la Coopération suisse et la mairie de Genève, a vu le jour en 2012. Afin de ne pas éveiller les soupçons, le centre n’accueille pas que des femmes victimes de violences sexuelles. Elles suivent les activités économiques proposées : teinture, tissage, couture, élevage, maraîchage. Leur autonomisation passe par des cours d’alphabétisation. Mutualiser le travail, épargner en commun, multiplier les expériences de champs communautaires : l’autonomie financière est la plus grande réussite de la Maison des femmes.
Depuis l’origine, la prise en charge médicale des victimes est intégrée à la démarche de la Synergie bénéficiant aujourd’hui d’un grand centre médical. Elle peut s’appuyer sur plusieurs médecins, pour la plupart formés à l’étranger et qui ont pu suivre une formation auprès des équipes de Denis Mukwege. Ils peuvent réparer les fistules obstétricales.
L’écoute est un élément central de la démarche de la Synergie. « Le travail des agentes psychosociales consiste à aider les survivants à s’ouvrir, afin de se décharger des conséquences psychologiques de l’agression. » La Synergie dispose d’un réseau de cinq maisons d’écoute dans toute la province.
La justice représente un autre aspect essentiel de l’action transversale menée par la Synergie, première organisation à avoir instauré un véritable accompagnement judiciaire des femmes victimes de viol. Depuis que la Synergie accompagne les victimes sur le plan juridique, 1733 femmes ont osé porter plainte, 245 condamnations ont été obtenues. Cependant, aucune décision n’a été exécutée.
La relève
En 2015, deux adolescentes, sur les conseils de Justine Bihamba, ont créé un réseau d’ambassadrices pour la paix au Nord-Kivu. Le collectif rassemble maintenant 800 ambassadrices âgées de 15 à 35 ans. Sont abordés la déscolarisation des filles et les mariages précoces.
Les minerais du sang
En 2014, Justine Bihamba réalise avec Fidel Bafilemba, chercheur de l’organisation The Enough Project, une étude sur la situation des femmes dans le carré minier de Rubaya, dans le Masisi à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Goma. Le Kivu détient entre 60 et 80% de réserves mondiales de Coltan dont les gisements générés rapportent chaque année des milliards de dollars dont la population ne tire aucun bénéfice. Dans son rapport, elle intègre de nouvelles données contribuant ainsi à mieux faire comprendre l’imbrication du contrôle des mines et du conflit armé, ayant pour incidence la violence, la peur, l’instabilité, l’arbitraire et la corruption gangrénant la région. Elle dénonce l’hypocrisie des États du Nord qui, proclamant leur attachement aux droits humains, soutiennent des entreprises les bafouant ouvertement.
Elle constate également que l’implication des femmes dans les activités minières, bien que marginale, est indéniable. Managers de puits, négociantes, creuseuses ou transporteuses, elles sont extrêmement exposées aux violences sexuelles. Les enfants, parfois âgés de moins de 10 ans, sont exploités en grand nombre. On assiste à une véritable désertification des classes. Cette déscolarisation de masse a comme première victime les filles. Le péril majeur est la prostitution.
D’autres difficultés…
Justine Bihamba évoque la corruption généralisée qu’elle qualifie de « vrai problème au quotidien » et aborde les relations compliquées avec les politiques ne manifestant pas vraiment de volonté de lutter contre la gangrène de l’impunité. Elle parle des dangers auxquels elle est exposée « comme la plupart des activistes qui dénoncent les violences sexuelles au Kivu. ». A plusieurs reprises, elle a dû quitter précipitamment la région, notamment lorsqu’elle a évoqué dans les médias les violences perpétrées par le général Bosco Ntagonda. Par ailleurs, ses enfants ont été agressés chez elles par des militaires. Enfin, elle mentionne le fait que plus de 450 organisations travaillent sur la thématique des violences sexuelles pour la seule province du Nord-Kivu financées par des dizaines de millions de dollars qui partent en fumée. Leur manque d’expertise mettent en danger ou fragilisent encore un peu plus les victimes.
Et pour conclure, laissons la parole à la femme qui répare les femmes.
« Je suis là, en tant que femme, pour parler de toutes celles qui souffrent au Nord-Kivu, pour porter leurs voix minuscules, transmettre leurs mots, leur vécu, à des personnes d’ailleurs, des gens qui vivent à des années-lumière des populations du Kivu. »
« Mon féminisme, c’est croire aux compétences des femmes, avoir la conviction profonde qu’elles peuvent changer un monde qui en a bien besoin. »
Quelques références
Violences sexuelles en RDC : Justine Masika Bihamba, porte-voix des femmes du Nord-Kivu
Marlène Panara
Le Point, 30 avril 2024
Audio – Justine Masika Bihamba, femme congolaise, femme debout
Yasmine Chouaki
En Sol Majeur, RFI, 27 avril 2024, 49’30
RDC : debout face au silence et au viol comme arme de guerre
Terriennes, Isabelle Mourgere ; Patrice Férus
TV5MONDE, 26 avril 2024
Violences faites aux femmes : rencontre avec Justine Masika Bihamba
Sénat, 26 mars 2024
Mardi 26 mars 2024, Mme Dominique VÉRIEN, présidente, a rencontré Mme Justine MASIKA BIHAMBA, co-fondatrice et présidente de l’ONG Synergie des Femmes pour les victimes des Violences Sexuelles (SFVS).
Les femmes de RDC unies contre les violences sexuelles
Laure Manent ; Stéphanie Cheval ; Yong Chim
Actuelles, France24, 11 mars 2024
Justine Masika Bihamba : « Pourquoi vous nous oubliez ? »
Anne Guion
La Vie, 8 mars 2024
Justine Masika Bihamba : « En RDC, le viol n’est pas utilisé pour le plaisir sexuel, mais pour la destruction »
L’invité de 7h50, France inter, 6 mars 2024
Justine Bihamba (Compte X)
SFVS-Synergie des Femmes (Compte X)
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