Artemisia, héroïne de l’art

  1. Préambule
  2. Artemisia Gentileschi en quelques dates
  3. Entre filiation et émancipation
  4. Artemisia, peintre caravagesque
  5. Affirmation de soi
  6. Portraitiste talentueuse
  7. Artemisia, à l’égal des hommes
  8. Héroïnes & héros
  9. Éros & Thanatos
  10. En savoir plus

Hormis le préambule, les textes sont tous issus de l’exposition,
les photos ©humanitelles.

Allégorie de l’inclination, Artemisia Gentileschi, vers 1612

Michelangelo Buonarroti le Jeune, homme de lettres et petit-neveu de Michel-Ange, est un des protecteurs les plus importants d’Artemisia à Florence et son ami. Elle est enceinte et dans une situation économique difficile lorsqu’il lui confie cette commande, qui concerne le décor d’un plafond de son palais familial. L’Inclination, symbolisant la propension naturelle de Michel-Ange pour l’art, prend la forme audacieuse d’une femme nue dont les traits sont ceux d’Artemisia. L’œuvre se distingue par son fort naturalisme caravagesque. La boussole pointant vers l’étoile polaire dénote les liens de Buonarroti avec la science, et notamment avec l’astronome Galilée. La restauration de l’œuvre en 2022-2023 a révélé qu’à l’origine, la figure était totalement nue ou vêtue d’un voile transparent, avant d’être recouverte d’un brocart de pudeur par l’artiste Baldassare Franceschini à la demande de l’héritier du commanditaire.

Portrait d’Artemisia Gentileschi en homme à moustache,
Leonaert Bramer, 1620

Amour endormi (Allégorie de la Mort), Artemisia Gentileschi, années 1620

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